Maître-assistant depuis 2012 à l’université de Bâle, Slaven Waelti est docteur en littérature française moderne ; il collabore avec le professeur Hugues Marchal au Séminaire de français. Il a étudié à l’université de Bâle et a mené avec le soutien du Fonds National Suisse des recherches à l’École Nationale Supérieure de Paris (2007/2008), à la Humboldt Universität de Berlin (2008/2009) et à Harvard University (2016/2017).

Il est l’auteur d’une thèse de doctorat intitulée : Klossowski, l’incommunicable. Lectures complices de Gide, Bataille et Nietzsche. Soutenue à l’université de Bâle en 2012, elle a été publiée chez Droz en 2015 (https://www.droz.org/eur/fr/6303-9782600018876.html). Il y a interrogé le paradoxe littéraire de la communication de l’incommunicable (intensités émotionnelles, désirs et tabous sexuels, folie) dans le langage des signes quotidiens.

Son intérêt pour la circulation des signes et des discours s’est également manifesté dans son engagement pour le transfert intellectuel de la théorie des médias allemande (Medienwissenschaft) en France. Il a participé à la traduction de : Friedrich A. Kittler, Médias optiques. Cours berlinois 1999 (L’Harmattan 2015), et a codirigé un numéro de la Revue en ligne Appareil (https://journals.openedition.org/appareil/2422).

Après avoir interrogé l’incommunicable dans sa thèse, il s’est tourné pour sa recherche d’habilitation vers la question de l’échange : signes, discours, valeurs, marchandises. Se concentrant sur le temps des Lumières, il étudie dorénavant l’émergence d’un paradigme et d’une science économique dans des textes littéraires (Lahontan, Lesage, Marivaux, Montesquieu, Voltaire, Beaumarchais) français. Il s’intéresse en particulier à la notion d’optimum qui a donné lieu à l’optimisme philosophique d’une part, et au souci d’optimisation tous azimuts de l’autre.

·       Littérature et économie au temps des Lumières

·       Optimisme philosophique au XVIII^e siècle

·       Théorie des médias

·       Communication littéraire et philosophique au XX^e siècle